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Les aventures de Tep

3 décembre 2012

La dernière étape

Les derniers moments passés ici vont être a peu près tout l'inverse de que j'ai recherché et fait cette année.

Ko Phi Phi, la première île visitée, va être notre point de chute pour glander, faire la fête et se baigner.Ko Phi PhiC'est ici que Coline et Hachou vont nous rejoindre, deux autres bons potes. Touristes, restos, bars et autres agences en nombres incalculables peuplent cette île qui fût totalement dévastée par le tsunami de 2004, mais qui s'en est plutôt bien remise. Il faut dire que tout s'explique par la beauté des paysages, la mer bleu turquoise, la température de l'air et de l'eau, le sable blanc...

Après un tour de taxi-boat, on va se rendre à Phuket, et par curiosité aller jusqu'à Patong, la ville de la débauche. J'ai vite arrêté de compter le nombre de fois où on nous a proposé des massages (avec à n'en pas douter, des possibilités d'extras!) ou d'assister à des show sexuels, autant à nous les gars qu'à Coline ! Gerbant comme univers !

A Ko Tao, on avait prévu de faire de la plongée, mais les nombreuses fêtes et le temps pitoyable vont avoir raison de nous. On est en pleine saison des pluies ici, ce qui enlève un peu de charme à cette île. Sans le soleil, c'est quand même pas pareil !

Ko Phangan -Petit bateauPuis nous avions coché la date du 28 Novembre, pour la très célèbre Full Moon Party se déroulant à Ko Phangan. Certainement une des plus grosses fête organisée de la sorte, à ciel ouvert, sur les plages, rassemblant des milliers de personnes venues ici juste pour ça ! Une gigantesque discothèque à ciel ouvert !

Puis on va laisser Co et Hachou sur la route du retour, et s'arrêter de nouveau à Ko Tao, l'île qui nous a le plus plu. Puis Bangkok...

 

11 mois. Ca y'est, c'est terminé. C'est des étoiles pleins les yeux, des souvenirs à jamais gravés dans ma mémoire que je vais rentrer. J'ai beaucoup aimé le peu que j'ai vu de ce continent, leur culture, les paysages, les sourires gravés suCarte Thaïlander les visages... Le contraste de la Thailande est assez saisissant, entre le Nord, resté assez sauvage, avec ses montagnes, sa jungle, ses temples et ses moines, ses rizières, son influence chinois ou birmane, et le Sud, aux plages de rêves ultra-touristiques. Le Laos quand à lui, fut une bonne surprise. Mais ce pays change vite. Moi qui était en recherche d'authenticité, j'ai plutôt été bien servi, entre le trek dans le Nord, et les quelques jours à Tat Lo, avec notre pote qui connaissait tout le monde, et grâce à qui on a été en immersion totale avec les locaux !

J'ai un pote qui disait une phrase que je trouve plutôt intéressante. « Dans la vie, il y a ceux qui ont des rêves, et ceux qui les réalisent ». A quelques heures du départ, c'est la deuxième fois, après une au tout début de mon voyage, que je me dis avec autant d'intensité, que je suis vraiment un privilégié d'avoir pu vivre une expérience aussi extraordinaire que celle-là.

Malgré cela, je commençais sérieusement à m'impatienter, à avoir vraiment envie de renter depuis quelques temps déja, retrouver les gens que j'aime, la famille, et plus particulièrement Steph, qui patiente depuis bien longtemps et dont personne ne peux s'imaginer à quel point la situation n'a pas été évidente à vivre pour elle. Merci de m'avoir attendu mon Ange ! Et c'est là dessus que je vais tourner la dernière page de mon livre...


« La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit » Oscar Wild

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16 novembre 2012

La fin du voyage en solo, l'arrivée de Juju

Avant que Juju ne me rejoigne à Vientiane, j'ai fais deux dernières escales. La première à Phonsavan, pour y voir la fameuse Plaine de Jarres. On peux observer aux abords Phonsavan - Plaine des Jarres (5)de cette ville, des immenses Jarres de pierre en grande quantité, sur des centaines de kilomètres carrées ! Ce qui est étonnant, c'est que l'origine de ces présences pour le moins étranges, est totalement inconnue. Et si j'étais venu pour voir cette « bizaritude », ce n'est pas ce qui va retenir le plus mon attention... En effet, interdiction totale de s'éloigner du sentier balisé... Pourquoi ? Tout simplement car le Laos et plus particulièrement cette région, est la zone qui a été le plus bombardée pendant la guerre du Vietnam, ce qui fait qu'il reste un nombre incroyable de bombes, d'obus, etc, etc... qui n'ont pas explosés lorsqu'ils ont été largués... Il resterait environ 30% de UXO (Unexploded Ordnance – Engins explosifs non désamorcés), soit environ 10 millions... Voilà les ravages que ça fait sur la population locale, surtout dans le milieu agricole, du bâtiment, et chez les enfants qui les prennent pour des jouets. L'association MAG travaille d'arrache-pied depuis 1997 pour essayer de nettoyer le pays, mais il reste encore du boulot... www.maginternational.com

Puis je vais aller à Vang Vieng, au cœur des falaises karstiques. Dernière étape en solo, où je vais rester quelques jours un peu plus tranquille. J'ai pas mal bougé ces derniers temps, et les routes sont tellement mauvaises que ça reVang Viengnd les déplacements vraiment pénibles ! Ici, c'est tantôt à pied, tantôt à bicyclette, je vais aller explorer les alentours de la ville.

Et maintenant, Vientiane. Ca y'est, j'en ai fini du voyage en solitaire, puisque Juju rentrera en France en même temps que moi. Si c'était ma volonté première de voyager seul, ça commençait à être un peu long, je suis bien content de pouvoir de nouveau partager ça avec un bon pote après les visites de la famille et de Steph. Sacré belle expérience quand même, je ne regrette pas du tout. Ca m'a permis de me redécouvrir, de m'ouvrir aux gens, de faire ce que je voulais, où je voulais, quand je voulais.... Même si ça n'a pas été toujours évident, surtout en cas de « coup de moins bien » et encore plus, loin d'une demoiselle qui m'est très chère... Mais j'ai la chance de pouvoir compter sur pleins de super personnes qui m'ont toujours soutenues et remonté le moral. Merci à tous !

 

Après des retrouvailles plus tardives que prévues (hein Juju!!!) et plutôt bieBan Kong Lo - La grotten arrosées, on prend le chemin du Sud. On va d'abord faire un (court) détour par le Xieng Khuan, parc du Bouddha, juste à côté de Vientiane, capitale plutôt tranquille, mais qui reste une grande ville aux très nombreux (et pas moins beaux) temples.

Puis on va aller visiter la Tham Kong Lo, une grotte longue de 7,5 kilomètres à parcourir en bateau. Belle expédition et belles formations rocheuses (stalactites, stalagmites...) à l'intérieur. Les embarcations de fortune qui prenaient l'eau, ont rajouté un peu de piment à l'aventure, mais on n'a pas coulé ! Je pense que c'est le moment d'y aller lorsque l'on voit la vitesse à laquelle se développent les infrastructures dans ce coin !

On va finalement décider de zapper les 4000 îles, pour privilégier Tat Lo, petit village super paisible à l'entrée du plateau des Boloven, et y rejoindre un « pote de bringue », Robin, rencontré à Barcelone l'été dernier, comme quoi Facebook... Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on ne va pas être déçus !

The Triathlon Jungle TrTat Lo - Plateau des Bolovenek

Nous voilà parti en scooter avec Robin, qui commence à connaître les lieux, ça fait 3 fois qu'il vient ici, pour partir à la découverte des innombrables cascades du coin. Si certaines étaient facile d'accès, d'autres vont l'être un peu moins... En effet, en compagnie de notre guide, on va effectué un véritable triathlon. Baignade au pied de cascade, marche en milieu hostile (herbes hautes jusqu'au cou, et sentiers raid comme la justice) et traversée de rivière avec courant et risque de partir au large étaient les épreuves du jours ! On a bien rigolé, même si on ne faisait pas trop les malins lors de l'ultime épreuve ! L'idée de le transformer en pentathlon nous a parcourus l'esprit, avec du saut en longueur depuis le sommet d'une cascade de 20 mètres, ou la traversée de champ de mines à cloche-pied, mais il n'y aurait plus eu personne pour compter les points, nous avons donc abandonné l'idée !

L'accueil des locaux

Le fait d'être avec notre pote a simplifié la rencontre avec les gens du coin. Et quelles rencontres! Des gens souriants au possible, toujours prêts à rendre service, et la cerise sur le gâteau, on aCarte Laos passé une soirée dans le resto d'un de ses ami, qui ne voulaient pas qu'on paye au moment de partir ! On se serait cru dans une grande famille ! C'est plus facile de comprendre pourquoi c'est la troisième fois qu'il vient ici quand on voit ça !

 

Voilà pour le Laos. Et dire que je pensais que 15 jours me suffiraient à en voir une bonne partie. J'y aurais passé plus d'un mois, et je vais être obligé d'y revenir. Il faut dire que l'accueil des locaux et le très mauvais état des routes aide aussi...

Direction le Sud de la Thaïlande, un peu de farniente dans les îles ne fera pas de mal avant de rentrer...

30 octobre 2012

Le Nord, ou la rencontre avec des minorités ethniques

En route pour le Nord, direction Nong Khiaw, via une portion de toute pas Nong Khiaw au petit matintrop mal, mais surtout dans une camionnette aménagée pour transporter une dizaine de personnes. En réalité, nous devions bien être 20 par moments ! Un peu surpris par la cité touristique qu'est ce petit village de 6000 habitants. On se croirait dans un village-vacances tellement les guesthousessont nombreuses. Je ne m'attendais pas trop à ça vu la description faite par le guide de cet endroit. Et pourtant il est paru il y a deux ans seulement... Comme quoi, il faut vite venir visiter ce pays avant qu'il ne devienne le même eldorado touristique que ses voisins... Le développement est en marche, mais je ne vais pas trop me plaindre non plus puisque moi-même je participe à cet essor...

Vite je file un peu plus au Nord, ce n'était qu'une étape. La suivante sera Muang Ngoi Neua... Des vacances dans une année de vacances... Ce petit village d'une centaine de maisons (et quasiment autant de guesthouses...) est inaccessible par voie terrestre, ce qui le rend extrêmement paisible, sans parler du cadre... Muang Ngoi Neua - Village de Ban NaDu hamac de l'auberge, vu sur le Nam Ou,fleuve bordant les lieux, et sur les falaises karstiques encerclant les lieux, un vrai p'tit coin de paradis ! Sans parler des quelques villages alentours, restés assez authentiques malgré le nombre grandissant de visiteurs. On peux y voir au milieu des maisons sur pilotis, des chiens, des poules, des canards, des porcs... Bien plus nombreux que les habitants ! Sans oublier les innombrables rizières. La récolte de riz commence en ce moment justement, tout à la main bien sûr, je n'ose même pas imaginer le travail que ça représente sur une année... L'idée était de continuer la remontée du fleuve en bateau pour rejoindre Muang Khua et aller à la rencontre de certaines minorités ethniques, comMuang Ngoi Neua (2)me l'avait fait un pote, Robin, quelques mois auparavant, mais c'était très compliqué de rejoindre cette ville. Le bateau ne part qu'une fois plein, soit au moins dix personnes et nous n'étions que trois inscrits. Deux options : soit payer pour dix, soit attendre un jour ou deux que l'embarcation se remplisse... Comme j'ai déjà perdu du temps avec mes péripéties, j'ai décidé de changer mes plans et de monter jusqu'à Phongsali, via Udomxai. Sacré périple entre ces deux villes... 10 heures de bus pour 231 km... Je vous laisse calculer... Une fois de plus, je vais être étonné du nombre de touristes (six plus moi) présents dans ce bus, vu ce qui était écrit dans le guide ! J'ai hésité un moment avant de me décider à faire un trek au sein d'une de ces tribus. Je n'aime pas trop ce côté voyeuriste et aussi car il ne faut pas faire n'importe quoi au contact de ces gens, ils ont des traditions et coutumes à respecter, d'où la nécessité d'engager un guide.

 

La rencontre avec les minorités ethniques du Nord, les Akha...

 

C'est parti pour trois jours et deux nuits en immersion dans ces communautés. C'est avLe trek - Des enfants, des cabanesec Adam, un anglais croisé dans le bus, Agnes et Gabi qu'on va partir à l'aventure, accompagnés de Suliman notre guide. Village de départ, Boun Tai à quelques heures de Phongsali.

La marche en pleine jungle ne va pas forcement représenter un grand intérêt, on va juste se faire dévorer par des sangsues, et vite comprendre que ce n'est pas un itinéraire très emprunté vu l'état du chemin, une machette aurait été la bienvenue.

Puis l'arrivée dans le premier village... Là c'est sûr, ils ne sont pas habitués à voir des gens comme nous. Wahou, on va se prendre une bonne claque ! Une fille d'une quinzaine d'années va carrément s'enfuir en courant en nous voyant arriver. Les enfants quand à eux, vont former un groupe de plus en plus important au fur et à mesure de notre avancée dans le village, s'arrêtant aussi net lorsqu'on se retournait pour les regarder, et se cachant les uns derrières les autres à la vue de nos objectifs ! Puis une fois pris au jeu, des éclats de rire sont venus illuminer leurs visages lorsqu'on leur montrait les clichés.

On va être reçus dans la cabane du chef, plutôt rudimentaire, à l'image de tout le village. Quelques planches de bois, le sol en terre, et une belle cohabitation entre les animaux et les habitants. Nos lits vont se résumer à des matelas pas plus épais qu'une couverture, et on va se retrouver collés les uns aux autres !

Le trek - Un repasLa communication, dû à leur dialecte ne vas pas être évidente, et notre guide, en dessous de tout n'a pas arrangé la situation... On aurait pu apprendre tellement de choses s'il avait joué le jeu, mais son attitude nonchalante et son irrespect des locaux va vite créer une cassure avec le groupe... Dommage.

Sinon, on m'avait toujours appris à finir mon assiette et les plats lors d'un repas, pas ici apparemment, puisque dès qu'un de ceux-ci se vidait, il était aussitôt reremplit !

Nous avons également été étonné du point auquel les enfants étaient livrés à eux mêmes, les hommes travaillant dans les rizières (et ne rentrant que de temps en temps au village tant que la récolte n'est pas terminée), les femmes s'occupant du reste, on a eu l'impression de se retrouver dans un village d'enfants.

Autre moment spécial, la douche... Un point d'eau unique, enfin un ruisseau, mais le plus « dérangeant » étant tout de même d'être observé par les habitants pendant ce moment intime... Une coutume chez eux...

Et je ne parle pas des costumes traditionnels. Par respect pour les femmes qui neCarte Laos voulaient pas être photographiées, vous n'en verrez pas grand chose, mais c'est assez bluffant de voir une bonne partie de la gente féminine être habillée quasiment de la même façon.

Mais je crois que ce qui m'a le plus fasciné, ce sont ces femmes qui ont bloqué sur nous lorsqu'elles nous ont vu dans leur village... Elles avaient l'air bien plus surprises et intriguées par notre présence ici que nous ne l'étions vis-à-vis de ce qu'on était en train de découvrir...

Puis nous allons trinquer au Lao-Lao (alcool de riz local) autour de notre dernier repas, avant de reprendre le chemin de la vie réelle.

C'est étrange cette sensation que ces quelques jours ici m'a procurée, l'impression que le temps s'était arrêté. Puis encore une fois, voir ces enfants s'amuser de rien, la vie sans eau et électricité courante... S'occuper des animaux, pilonner le riz à l'ancienne, cuisiner à même le sol...

Voilà, je crois que je peux dire que j'ai vécu mon « voyage en terre inconnue » à moi... Une expérience inoubliable, une belle leçon de vie, d'humilité, de partage... C'est assez fou de voir que des gens peuvent encore vivre de manière si simple (et très pauvre en même temps) quand on voit ce qui se passe chez nous... Encore une expérience qui fait réfléchir...

21 octobre 2012

Luang Prabang avant le Nord

Luang Pranbang sera la première grande ville laotienne que je vais découvrir. 70 00Luang Prabang - Influence française0 habitants, mais ce n'est pas du tout l'impression qui s'en dégage... Le centre-ville, étant classé au patrimoine de l'UNESCO, n'est accessible qu'aux tûk-tûk, ce qui le rend extrêmement agréable. Etje ne peux m'empêcher de parler une nouvelle fois l'influence française assez notable. Après tout un peu de chauvinisme ne fait pas de mal, surtout quand on vadrouille depuis un petit moment déjà... Ici aussi ils ont des sucres en morceau (oui oui, je crois que c'est typique de chez nous), et une bonne partie des panneaux, surtout ceux des écoles, sont écrit en lao et en français... L'architecture coloniale de certains bâtiments n'est pas non plus sans rappeler l'apparence de nos maisons d'une autre époque.

En revanche, le dépaysement est tout de même bien présent... Les temples, la jungle aux portes de la ville ou encore le MékLuang Prabang - Procession des moines (3)ong n'ont pas été importés de France ! Les nombreux moines qui arpentent les rues non plus, et encore moins leur procession matinale, plutôt intrigante... A partir de 6h du matin, ils déambulent dans la rue, pieds nus, en file indienne, dans leur tenue traditionnelle, et les locaux leurs font des offrandes de riz gluant... Les femmes doivent s'agenouiller, quand aux hommes, ils peuvent rester debout. Le but de ce rite étant, pour les moines de réaffirmer leur vie dans la pauvreté et l'humilité, et pour les bouddhistes d'augmenter leur spiritualité... Vraiment particulier...

Et à force de vivre dans un univers bouddhiste, je commence à en comprendre Luang Prabang - Le svastikaun petit peu plus sur leurs traditions... Un jour de la semaine, une position de Bouddha. Ou encore la photo que vous pouvez voir ici... Une croix gammée, dans un temple bouddhiste ? Et non, c'est le svastika, symbole d'origine détourné par les nazis, très présent dans la culture asiatique notamment, qui aurait de nombreuses significations suivant les pays et continent (motif décoratif, mouvement rotatif autour de l'étoile polaire, symbole solaire...). Une autre particularité de cette religion est qu'ils ne vénèrent pas un Dieu, mais se réfèrent au Bouddha, personnes humaines ayant atteint le nirvana par leur sagesse... Et tant d'autres choses encore. C'est une culture très intéressante.

Oh puis une dernière petite anecdote avant de quitter cette paisible ville. J'ai porté mon linge dans une laverie et je peux désormais dire que c'était la dernière fois de ma vie que je voyais ces affaires là... C'est une autre personne qui a dû partir avec... Me voilà donc avec un sac plus que léger...

17 octobre 2012

Nord Thaïlande, puis arrivée au Laos

Chiang Mai, je ne savais pas trop quoi en attendre, et si c'est une destination très prisée deChiang Mai - Un moines touristes, je n'ai pas été emballé plus que ça... Peut-être trop touristique justement. Je commence sérieusement à me faire peur et à me dire que je dois être un peu sauvage... Bon, en même temps, il faut dire que de la tyrolienne en pleine forêt, de la balade à dos d'éléphant ou ce genre d'activités ne m'attire que modérément ! Bref, je vais profiter de mon passage ici pour aller faire une petite croisière sur le Mae Nam Ping, fleuve traversant la ville ou encore visiter quelques temples, et surtout, surtout...découvrir le fameux massage thaï ! Je vous le recommande fortement si un jours vous en avez l'occasion !

 

Cette fois il faut que je songe sérieusement à aller au Laos. Je prend la direction de Chiang Raipour ce qui sera ma dernière étape en terres thaïlandaises. Peut-être un peu moins charmante, mais beaucoup plus petite, et je vais d'avantage y trouver mon compte ! Et pour se faire, nouveau mode de déplacement, leChiang Rai - Une cascade parmis tant d'autres scooter. Sans conteste, le meilleur moyen de profiter au maximum des paysages. Il faut dire que c'est un des trucs qui m'a le plus manqué depuis le début de cette aventure, s'arrêter oùje veux, quand je veux, prendre les chemins et routes que je veux. Vraiment agréable, surtout par les chaleurs qu'il fait. J'oublierai volontairement de préciser que la saison des moussons touche à sa fin, mais n'est pas encore terminée... Oui oui, il n'y a pas que le soir ou le matin que j'ai pris des douches ! Bref, grâce à ma motobike, j'ai eu l'opportunité de découvrir quelques cascades, de rester bouche bée devant le Wat Rong Khun, le Temple Blanc. Je dois admettre que je commence à en avoir vu quelques uns, mais celui-là... Je me suis posé de longues minutes devant ces immenses rizières, à essayer de trouver un brin plus haut que les autres, j'ai laissé mon nez se perdre dans les senteurs se dégageant des innombrables plantations de thé... Puis j'ai visité le petit village de Mae Salong Nok, perché sur les hauteurs d'une petite montagne. Une fois de plus, la route y menant fut un pur moment de bonheur. Observer ces rizières jonchMae Salong Nok - L'influence chinoiseant les bords de routes, ces petites cabanes de bois servant de maison à certaines personnes ou encore ces vallées et montagnes verdoyante... En revanche, j'ai eu l'impression de changer de pays une fois sur place. L'influence chinoise y est très présente ! Tant au niveau architectural et décoratif, mais aussi car tous les textes sont traduit en thai, dans notre alphabet et en chinois ! Puis je vais aussi comprendre pourquoi on appel cet endroit la vallée du thé. Enfin, ce n'est pas tout. Journée classique jusqu'à ce que je prenne le chemin du retour... Pour mon sens de l'orientation... Je devais partir au Sud-Est, direction Chiang Rai, et je me suis retrouvé au Nord Ouest, dans le petit « village » (3 maisons!!) de Hua Mae Kham, à 10 minutes de la frontière du Myanmar (Birmanie)... Si vous voulez rire, placez ces 3 villes sur une carte. Je me demande encore comment c'est possible ! Et vous auriez vu ma tête quand un gars m'a fait voir où on était sur la carte... Puis pour couronner le tout, je n'avais plus une goutte d'essence... Me voilà donc à environ 110 kilomètres de l'endroit où je dois dormir, sans essence, à 16h, et il recommence à pleuvoir... Une petite vielle va me sortir une bouteille d'essence du fond de son garage, je sais pas si c'est ce à quoi tourne le scooter en temps normal, mais si je veux rentre, j'ai plus trop le choix. Je n'ai pas trop fait le malin sur le coup, je vous assure ! Mais une fois de plus, tout s'est bien terminé, notamment grâce à deux jeunes thais, et c'est bien la le principal...

 

Cette fois ça y'est, je passe une nouvelle frontière ! Et quoi de plus simple que de traverser Au file du Mékong - De l'autre côté, le Laosle Mékong ? Rive droite la Thaïlande, rive gauche le Laos. Puis direction Luang Prabang, mais avec un nouveau moyen de transport, le bateau. Deux jours paisibles de croisière sur le Mékong, à admirer les paysages, à bord d'un bateau plutôt sommaire, puis nous voilà arrivée dans l'ex-capitale... Et autre fait notable, on se sent un peu à la maison ici... Faut dire que le pain et les croissants au petit dej', une petite vielle qui parle français à l'accueil de l'hôtel et les parties de pétanques endiablées au bord du Mékong y contribue ! Bienvenue dans une ancienne colonie française !

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8 octobre 2012

La Thaïlande sauvage...

 

Ca, y'est, cette fois je suis loin de l'agitation touristique de Bangkok, tellement loin que quasi personne ne parle anglais... Du coup, c'est pas simple, ça fait quelques jours que je Parc Khao Yai - Cascade du film La Plagene sais pas ce que je commande à manger, et que je ne suis jamais bien sûr d'arriver à destination quand je monte dans un bus et que je galère à faire comprendre que je voudrais une chambre pas trop chère... Mais ça fait parti du jeu !

Les étapes jusqu'à présent étaient les suivantes : Un passage dans le Parc national de Khao Yai pour aller se balader dans la jungle. Bon, je n'ai pas eu la chance de croiser des éléphants, tigres, ours ou encore serpents en tout genre... Dommage, je me suis contenté des daims, singes, iguanes et crocodiles ! Moi qui voulait du dépaysement, je suis servi ! Ce fut aussi l'occasion de voir une des cascades où a été tourné une scène du film La Plage. Et les gens ici sont vraiment adorables ! J'étais obligé de me déplacer à pied à l'intérieur du parc, du coup je me suis mis en mode « pouce ». Incroyable, du 100% ! Les gens se sont tout de suite arrêtés, même si ils ne parlaient pas un mot d'anglais, et ne comprenaient rien de ce que je leur demandais ! Mais tout s'est bien passé, je suis toujours arrivé là où je voulais.Phimai - Vestige du temple (5)

Je me suis ensuite rendu à Phimai, pour y visiter les vestiges d'un temple. Il paraîtrait que ce site créé par les khmères aurait pu inspirer les fondateurs du très célèbre temple d'Angkor, mais cette info n'est pas vérifiée. Quoi qu'il en soit, la restauration du site est vraiment bien faite et vaut le détour. Aucun regret d'être venu me perdre par là.

Puis direction le Nord et Sukhothai. Le Laos attendra un peu, formalités administraSukhothai - Wat Trapang Thongtives et droit de séjour sur le sol thaïlandais oblige ! Ce sera toujours pas pour cette fois que je serais déçu... Vestiges de temples khmers d'un autre temps, ce site classé au patrimoine mondial mérite d'y faire une pause. 21 Wat (temple en thai) à l'intérieur du parc (environs 3,5 km²), je vous laisse imaginer ! On s'y croirait, et encore plus quand on voit le très bon état dans lequel sont les restes des différents temples et leurs statues.

Après des passages écourtés à Phrae, puis Lampang, Chiang Mai m'attend. Mais avanCarte Thaïlandet ça, je m'en vais vous compter un petit truc qui m'a surpris à Lampang. J'ai appris récemment qu'à 8h et 18h, l'hymne national retentissait dans toutes les villes du pays. Bien malgré moi, je me suis retrouvé en plein milieu d'une rue piétonne bondée à 18h... J'ai été sidéré de voir tous les gens s'arrêter de marcher et rester immobile le temps de l'hymne, et encore plus de voir les gens assis se lever ! C'est particulier cette fierté pour leur pays qu'affichent les gens, que ce soit ici ou en Amérique Latine... On a du mal à se dire que ce serait possible en France !

Puis avant d'arriver à Chiang Mai, j'ai passé une demi-journée au Thai Elephant Conservation Center, un centre qui promeut le rôle de l'éléphant en Thaïlande d'un point de vue pédagogique, contrairement à beaucoup d'autres parcs, et qui s'occupe également de soigner des éléphants malades venant de tout le pays. J'ai été totalement bluffé par l'agilité et le dressage parfait de ces pachydermes ! Il faut les voir déplacer des rondins de bois, ramasser ou lancer toutes sortes d'objets, jouer du xylophone géant et surtout, le clou du spectacle, peindre ! Résultat assuré !

Après toutes ces pauses, je retrouve un coin beaucoup plus fréquenté par les touristes, Chiang Mai...

 

1 octobre 2012

Bangkok, la folle capitale

Cette fois j'y suis ! L'Asie m'ouvre les bras. La sortie de l'aéroport va me mettre de suite dans le bain thaïlandais : 30° et pas loin de 100% d'humidité... On va aller dans le centre avec Bubu et Valérie, les deux français avec qui j'étais dans l'avion, deux routards d'une bonne cinquantaine d'années, mais Bangkok - Moyen de locomotionavec qui je suis exactement sur la même longueur d'ondes ! Comme quoi, y'a pas d'âge ! On va rallier le centre en taxi, à la Fast and Furious vu la tête de notre voiture, et surtout la conduite de son pilote !!!

Bangkok. Moi qui ne suis pas fan des grandes villes, je vais tout de même être impressionné par une chose ici, c'est la splendeur, le nombre et la grandeur de leurs temples. Tous plus impressionnants les uns que les autres avec notamment deux qui ont retenus mon attention. Le Wat Pho, et son Bouddha couché de 45 mètres de long, et le Wat Phra Kaew par son immensité. En tout cas, Bouddha est à l'image de la valeBangkok - Wat Pho - Encore un autre Bouddhaur principale que véhicule cette religion, zen. Peu importe où vous le croiserez, il sera toujours détendu. D'ailleurs, le fait marquant en entrant dans l'enceinte de ces temples, c'est le silence qui y règne quand on sait qu'à moins de 10 mètres de là, une mégalopole en furie est en pleine vie !

Car oui, c'est un peu l'anarchie dans Bangkok, surtout quand vous mettez les pieds dans ou sur quelque chose qui a des roues et un moteur, notamment les tuk-tuk, leurs très célèbres motos à 3 roues... Oui, c'est un peu du grand n'importe quoi, et en plus ils roulent à gauche ! Sinon, je n'aiBangkok - Wat Phra Kaew pas échappé au piège à touriste de base ! Le chauffeur te propose un tarif préférentiel pour t'emmener dans plusieurs temples, mais ce qu'il ne te précise pas c'est que tu fera des arrêts chez ses amis les commerçants... Pas facile de repartir sans rien acheter, ils sont insistants les bougres !

Sinon, c'est sûr que l'espagnol ne me sert plus à grand chose ici. Cette fois, va falloir se mettre à l'anglais...Et niveau culinaire, ça a plutôt l'air de bien se défendre...

Voilà les premières impressions au bout de quelques jours.

 

Pour la suite, ce sera le Nord-Est du pays. Quand j'ai lu dans le Lonely Planet que cette partie du pays n'était visité que par seulement 1% des touristes venant en Thaïlande, je me suis dit que c'était pour moi.

27 septembre 2012

La République Tchèque? Tour du monde?

Après avoir complètement changé mes plans pour mon retour en France (contraint et forcé parce que mon premier vol avait 3h de retard) et récupéré mon sac un peu pluPrague (3)s tard que prévu (il n'a pas pris le même avion que moi !!!), me voilà de nouveau dans notre très cher pays. Bon, il faut croire que j'aime m'envoyer en l'air, car à peine posé le pied à terre, qu'on était de nouveau dansl'avion avec Steph, direction Prague. Et oui, la République Tchèque, après tout, ça peut très bien faire parti d'un tour du monde non ?

Forcément, l'univers est totalement différent. Fini l'espagnol, les pesos, les noms à consonance chantante, et l'accueil chaleureux (spécial dédicace pour le gars de l'hôtel où on va rester les premiers jours, plus froid qu'un iceberg !!!)... Mais on ne va sûrement pas s'arrêter à ça. Une capitale splendide Český Krumlov - La cours du château! Architecture de tout temps cohabitant à la perfection, bâtiments colorés, rues pavées... Après 8 mois de voyage, je n'avais pas encore eu l'occasion de voir une aussi belle ville. Seulement, on aura pas assez de temps pour en explorer toutes les richesses, d'autant plus qu'on a décidé d'aller randonner dans le parc Šumava, au Sud-Ouest du pays, à la frontière avec l'Allemagne et l'Autriche. Tant pis on reviendra. Après une pause à Český Krumlov, citée médiévale très bien conservée, mais où les touristes se ruent, et plus particulièrement ceux du 3ème âge, on file jusqu'au parc. Fini le tourisme de masse, car sur conseil d'une dame travaillant dans une office de tourisme, on va s'arrêter à Stožec, la plus « grande » ville au cœur du parc. Après vérification, 210 habitants résident ici... Là on peux dire qu'on se sent loin de tout ! En revanche, rien à redire sur l'accueil, plutôt top, malgré les difficultés de communication, le tchèque et l'allemand n'étant pas notre fort ! On va profiter d'être ici pour aller marcher un peu, l'objectif initial, et on ne vas pas être déçu. Juste, la prochaine fois qu'on se promènera au cœur d'une réserve naturelle, on ira se renseigner sur la faune habitant les lieux avant de s'y aventurer, ce qui nous évitera de nous faire des films sur la potentielle présence d'ours lorsque l'on entendra des cris graves et assez fort, genre le brame du cerf...

Sinon, côté gastronomique, on retiendra que le demi-litre de bière coûte à peine plus d'un euro, pas grand chose de plus.

Voilà, 9 jours, ça passe très vite, c'est déjà le moment de retourner en France après de nouvelles très bonnes vacances avec Steph, pour des retrouvailles rapides mais plutôt festives avec mes colocs et d'autres potes. Puis je n'allais pas non plus délaisser ma famille adorée, même si je n'ai pas pus voir tout le monde (Gros bisous frangine!), faut pas déconner !

Que le temps passe vite quand on est entouré de gens que l'on apprécie vraiment... C'est déjà le moment de me ré-envoyer en l'air, direction l'Asie cette fois-ci. En route pour la Thaïlande et le Laos, c'est le début d'une toute nouvelle aventure, pas moins excitante que la précédente...

8 septembre 2012

Tome 1 - FIN - Tchao America Latina

Ca y'est, demain c'est le grand départ... Et non pas avec un pincement au cœur... Content de rentrer voir les gens que j'aime, même si c'est un sacré chapitre, voir un tome, de mon voyage qui se termine. Aujourd'hui, ça fait 8 mois jour pour jour que j'ai posé le pied sur ce continent.

 

Je ne sais pas si c'est possible de faire une sorte de bilan, tellement j'ai vu de belles choses, appris sur moi et sur tous ces pays traversés, sur leur culture, leur art de vivre, leur histoire... Puis les rencontres. Aussi éphémères soient-elles dans la plupart des cas, la force des moments partagés n'en est que décuplée ! Mais quelques unes vont tout de même me rester graver un moment en tête, je pense notamment à Pipe y Manu, mes deux amis colombiens vraiment exceptionnels pour ne citer qu'eux, chez qui je viens de passer ma dernière semaine ici. Mais je n'oublie pas les autres pour autant.

La plupart de ce que j'ai pu vivre ici n'a été que bonheur, avec quelques mentions spéciales, pour les villes de Cartagena de India (Colombie) pour son centre historique superbement conservé et pour la paisible capitale bolivienne qu'est Sucre, une ville où il doit vraiment faire bon vivre ! Ciel bleu, température printanière, murs blancs et grand soleil résument parfaitement l'environnement de cette ville, et à ce qu'il paraît c'est tout l'année comme ça !

Comment ne pas parler gastronomie aussi. Bon, j'ai eu ma cure de soupe-riz-poulet pour les 10 ans à venir je crois, c'est la base de l'alimentation Sud-américaine ! Mais les humitas équatoriens, le api ou la sopa de mani bolivienne, le biffe de chorizo et les empanadas argentins, le ceviche et le lomo saltado péruvien, les arepas et nouveaux fruits colombiens découverts... Je vais m'arrêter là, sinon y'en à pour un moment. Tous les pays ont leurs spécialités, quel régal pour mes papilles !

Pas loin de... 33 000 kilomètres, juste pour relier les grandes villes, quelques 585 heures de bus (Oui, oui, soit environs ...24 jours!!!), 38 de voiture ou de combi, 1400 kilomètres de stop, et encore je ne compte pas toutes les excursions, les sorties à vélo, à pied, en bateau... 6 pays visités, 13 passages de frontières... Juste quelques chiffres comme ça !

J'ai appris à parler la langue principale de ce continent, certes largement perfectible, mais suffisamment pour me sortir de toutes les situations et échanger avec les gens.

Et sillonner toutes ces routes et pistes m'a permis de découvrir certaines merveilles, tant construite de la main de l'homme comme le Machu Picchu, tant naturelles comme le Salar d'Uyuni et ses alentours, les chutes de l'Iguazù, les plages des Caraïbes, les alentours de Huaraz pour ne citer qu'elles...

Puis y'a quand même un peu de négatif au milieu de tout ça. Les moments de solitude trop longs, de nostalgie de la France et de certaines personnes en particulier, du travail (non ça c'est une blague!!), les moments de remises en question, les coups de blues... Le sentiment de se faire arnaquer et de devoir négocier en permanence parce que le faciès de gringo induit pour les gens d'ici qu'on est pété de thune (mais ça c'était avant le voyage!!)... Mais en relativisant, en se mettant un bon coup de pied au fesses, ça repartait toujours assez vite !

L’ascension du Huayna Potosì restera, dans la catégorie du dépassement de soi, l’événement qui m'aura le plus marqué.

Et je ne saurais jamais assez remercier Papa et Maman, Marie, Céline et Jérôme, Rémy, Pierrick et Steph d'être venus partager un bout de cette aventure avec moi ! Quand je parlerais des biscuits casinos, des « pas cuits », de vigonia, de partie de dés, de l'hôpital d'Arequipa, de mamisita, de vélo tout pourri, de flûte de pan, de jilipolla... Ca en fera sourire certains de vous et nous rappellera des souvenirs en commun inoubliables ! Ce fut un plaisir, et encore merci à vous !

Je n'oubli pas non plus Yveline, David et Alexia ! Vous n'êtes pas venu juste pour me rejoindre, mais ça ne nous empêchera pas pour autant de parler de l'Equateur ou de la Bolivie !

Puis je passe sur les petites anecdotes que je vais garder en tête un moment (se faire oublier par un bus à la frontière à 3h du mat', se tromper de ville de destination au moment d'acheter son billet de bus...).

Avec une mention spéciale pour la Colombie, sans aucun doute le pays où il m'est arrivé toutes les aventures humaines les plus fortes, et ça, c'est primordial dans un voyage de ce type.

 

Voilà un bilan un peu désordonné et ultra allégé de ces huit mois qui viennent de s 'écouler. Il y aurait tellement plus à dire ! Je viens de trouver un deuxième amour à ma vie, très très loin derrière le premier (ou plutôt la première), mais l'Amérique du Sud et tout ce qui m'est arrivé ici restera gravée dans ma mémoire quelques années encore...

 

Mais quand on tourne une page, une autre s'offre à nous ! Pour moi, ce sera une escale en France pour voir une partie des gens que j'aime, avant de filer en Asie !

1 septembre 2012

Dernière pige au Pérou, traversée de l'Equateur et retour en Colombie

Dernière étape péruvienne, et dernier gros coup de cœur ! Un coin de paradis pour les gens Ciel couvert ce jours là, mais voilà un aperçu de la vue depuis le centre de la villequi aiment marcher. Petite ville en fond de vallée, au pied de la Cordillera Negra et de la Cordillera Blanca, Huaraz est le départ d'un nombre incalculable de randos, de treks, de voies d'alpinisme ou d'escalade, de sites archéologiques... il y en a pour tous les goûts.

Mon genoux foireux va m'empêcher de faire le très populaire trek de Santa Cruz, qu'importe, ce sera l'occasion pour moi de découvrir les alentours de la ville au coup par coup. Se faire brancher en Quechua par une petite vielle en tenue traditionnelle, prendre des colectivos bondés qui accueillent deux fois plus de personnes qu'il n'y a de sièges, emprunter de vieilles pistes de terre, traverser des petits villages atypiques, c'est le prix à payer pour se rendre sur n'importe quel site que ce soit !

Des lagunes j'en ai vu depuis que je suis ici, mais celle de Churup (4450m), au pied de la cime portant le même nom est assez spHuaraz - Sur le chemin de la Laguna Churupectaculaire ! Encore une fois, les contrastes de couleurs, la beauté des paysages à 360° donnent l'impression de se plonger au cœur d'un reportage de Géo !

Côté « culturel », un passage sur le site pré-hispanique de Wilcahuain m'aura permis d'en découvrir un peu plus sur le peuple Wari. Marcher au cœur de la Cordillera Negra ne présente pas forcement un grand intérêt, mais en revanche, le panorama qui est offert sur une bonne partie de la Cordillera Blanca est à ne surtout pas manquer. Puis pour conclure mon passage ici, quoi de mieux que finir par une rando jusqu'à la Laguna...Huaraz - Vue depuis la Cordillera Negra (2)69. Encore un pervers qui a trouvé le nom ! Quoi dire de plus que, une fois encore, c'est tout simplement magnifique ! Vous allez croire que j'en fais trop, mais vraiment, il faut regarder les photos et encore, ce n'est qu'un tout petit aperçu de la réalité.

Allez, je quitte un autre pays. Huraz, beaucoup plus authentique que le Sud du pays, m'a quelque peu rappelé au bon souvenir de la Bolivie. C'est certainement pour ça que j'y suis resté une semaine ! Mais c'est le moment de partir... Encore un pays qui mériterait d'être visité par tous le monde, tant les richesses culturelles et naturelles y sont importantes.

 

L'Equateur ne sera qu'un passage. Une vingtaines d'heures de bus et 2 escales plus tard et me voilà de retour en Colombie. Dernier arrêt à Popayan, avant de filer jusqu'à Cali pour y retrouver mes amis, Pipe et Manu. Puis profiter un peu, se poser ! Parce que en moins d'un mois, j'aurais traversé quasiment toute l'Amérique Latine !

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