De Buenos Aires à Santiago de Chile entre frangins

On y est, c'est parti pour 21 jours entre hermanos ! Que bueno ! Le dernier avec qui je n'avais pas encore pu faire un bout de chemin...

Deux jours dans la capitale argentine seront suffisants à notre goût. Eh oui, on ne se refait pas, en bons montagnards que nous sommes, les grands espaces et la nature nous appellent ! On va tout de même se rendre au cimetière de la Recoleta, flâner dans les rues piétonnes, aller faire un tour dans la quartier de la Boca, marcher sur les quai de Puerto Mardryn... Quelques souvenirs resurgissent, mais ce n'est que le début !

On prend ensuite la route de Puerto Iguazù, ville-étape avant de voir l'une des sept merveilles naturelles du monde... Je ne sais pas si il y a des mots pour qualifier la beauté de l'endroit, l'immensité et l'étendue des chutes, le vacarme infernal des milliers de m³ d'eau qui vont se fracasser en contrebas, des arcs-en-ciel qui viennent égailler le déjà très beau ciel azur brésilien, des douches prisent au pied de certaines cascades.. Bienvenu aux chutes de l'Iguazù ! Et le spectacle est tout aussi resplendissant côté brésilien, d'où l'on peux bénéficier d'une vue plus générale et panoramique, que côté argentin, où l'on va marcher au pied ou au sommet des cascades. Et que dire de la Garganta del Diablo, la plus haute, la plus impressionnante, la plus bruyante, la plus majestueuse, la plus tout court ! Le clou du spectacle ! De telles quantités d'eau vont s'écraser 80 mètres plus bas qu'il en est impossible de distinguer le fleuve tellement l'écume est forte ! Tout simplement increible!

C'est des étoiles pleins les yeux qu'on prend la route de Salta. Beaucoup plus semblable à une ville bolivienne que ses grandes sœurs San Miguel de Tucumàn et Buenos Aires. Les paysages secs et arides, les champs de cactus, les montagnes multicolores vont contraster avec les chutes vues les jours précédents... De Cachi à Humahuaca, en passant pas Pumamarca et sa célèbre montagnes aux sept couleurs, les paysages valent vraiment le détour. Seul hic, on a été « obligé » de passer par une agence pour faire les excursions, car louer une voiture n'était pas dans notre budget et les bus locaux ne font pas d'arrêts réguliers pour profiter des paysages qui s'offrent à nous. Ce n'est vraiment pas pour moi ces tours organisés...La prochaine fois, je me saigne pour louer une voiture ou je ne sais pas quoi ! Non, facile à dire, mais pas toujours évident hélas. Et c'est ici qu'on va manger LE biffe de chorizo du voyage ! Un pavé qui devait faire quelque chose comme 500 grammes, mais wahou, on aurait presque pu le couper à la fourchette ! Un régal absolu !

Ah oui, un truc qui ne m'avait pas spécialement manqué dans ce pays, les sessions de bus. Oui, l'Argentine fait 5 fois la taille de la France, ce qui fait que pour relier le Nord-Est du pays au Nord Ouest, quelques 24 petites heures de bus sont nécessaires... Content de poser le pied à terre !

Toute ces choses me rappellent mon premier passage ici, il y a 2 ans, avec Yannou. Je ne sais pas si ça vous surprendra si je vous dis qu'on ne se lasse pas trop de ce genre de paysages !

Mais notre passage en Argentine se fini déjà, direction le Chili, avec au passage quelques belles rencontres, notamment celle de Vincent et Ramòn, un argentin en or que je ne suis pas prêt d'oublier !

San Pedro de Atacama, nous voilà...